Berlin joue la diversité
Capitale et plus grande ville d’Allemagne, Berlin est aussi celle qui compte la communauté gay la plus visible. Ce n’est pas nouveau. Dans les années 1920, c’est ici qu’est né le mouvement gay européen. Ces dernières années, la ville s’est souvenue de ce passé illustre et a décidé de l’exploiter commercialement. Hanns-Peter Nerger, président de Berlin Tourismus Marketing (BTM), la structure privée chargée d’appâter les touristes à Berlin, le 
raconte : "En 2000, en parlant avec mes collègues d’Amsterdam, de Barcelone ou de Londres, je me suis aperçu qu’ils disposaient tous de programmes de séduction de la clientèle gay. J’étais jaloux." BTM élabore alors un "concept de marketing" orienté vers "un groupe cible", les touristes homosexuels. La société prend contact avec la communauté gay, adhère à toute une série d’organismes internationaux, sensibilise son personnel, organise des opérations de promotion et entreprend de poser des autocollants arc-en-ciel sur les hôtels de la ville. "Au départ, nous visions le public américain mais nous avons élargi le concept aux Britanniques ou aux Français" explique Hanns-Peter Nerger, qui s’est fendu d’une conférence de presse à Paris en juin dernier. Le résultat est à la hauteur des espérances : "Les clubs sont devenus internationaux et 600 000 
personnes ont assisté cette année au Christopher Street Day", la Gay Pride berlinoise. Il faut dire que Berlin n’a pas qu’un seul atout. La ville propose plusieurs quartiers gay, où règnent une ambiance à chaque fois différente. Schöneberg, à l’ouest, est plutôt classique. Kreuzberg est l’ancien quartier contestataire de l’ouest tandis qu’à l’est, Prenzlauer Berg, qui jouxte l’ancien centre de la ville, est désormais très à la mode. Et puis la communauté gay a, comme dit Hanns-Peter Nerger, son "ambassadeur" : le maire en personne. Maire depuis 2001, Klaus Wowereit est le premier homme politique allemand à avoir dévoilé son homosexualité. Comme symbole, c’est au moins aussi bien que Paris… Copieur, va !
Adresses joyeuses :
raconte : "En 2000, en parlant avec mes collègues d’Amsterdam, de Barcelone ou de Londres, je me suis aperçu qu’ils disposaient tous de programmes de séduction de la clientèle gay. J’étais jaloux." BTM élabore alors un "concept de marketing" orienté vers "un groupe cible", les touristes homosexuels. La société prend contact avec la communauté gay, adhère à toute une série d’organismes internationaux, sensibilise son personnel, organise des opérations de promotion et entreprend de poser des autocollants arc-en-ciel sur les hôtels de la ville. "Au départ, nous visions le public américain mais nous avons élargi le concept aux Britanniques ou aux Français" explique Hanns-Peter Nerger, qui s’est fendu d’une conférence de presse à Paris en juin dernier. Le résultat est à la hauteur des espérances : "Les clubs sont devenus internationaux et 600 000 personnes ont assisté cette année au Christopher Street Day", la Gay Pride berlinoise. Il faut dire que Berlin n’a pas qu’un seul atout. La ville propose plusieurs quartiers gay, où règnent une ambiance à chaque fois différente. Schöneberg, à l’ouest, est plutôt classique. Kreuzberg est l’ancien quartier contestataire de l’ouest tandis qu’à l’est, Prenzlauer Berg, qui jouxte l’ancien centre de la ville, est désormais très à la mode. Et puis la communauté gay a, comme dit Hanns-Peter Nerger, son "ambassadeur" : le maire en personne. Maire depuis 2001, Klaus Wowereit est le premier homme politique allemand à avoir dévoilé son homosexualité. Comme symbole, c’est au moins aussi bien que Paris… Copieur, va !Adresses joyeuses :
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